Deux jours après notre retour d’Islande, nous partons garder nos petits enfants, Louison et Solal, d’à peine deux et trois ans. « Les heureux parents » s’envolent pour une dizaine de jours à la découverte de l’Ile de Djerba, dans le sud de la Tunisie. Ils nous font découvrir Djerhhood et ses magnifiques peintures dans le village d’Erriadh. Fascinés par ce Street Art, enchantés par la pureté architecturale du Menzel de Dar Gaïa où ils ont séjourné et par l’accueil chaleureux de son propriétaire Zouheir, nous décidons de faire un saut à Djerba avant de traverser l’Océan Atlantique pour l’Amérique du Sud, l’été prochain. Nous voulons absolument photographier cet art éphémère avant que le temps n’efface sa trace.
Au fil des jours le village évolue, un tas de sable est posé au pied d’une peinture et lui donne tout d’un coup un autre message. Cette femme, une sans-papier, vient-elle du Sahara ? Est-elle maintenant dans un centre de rétention dont on voit les barreaux au dessus d’elle ?
Nous déambulerons plusieurs jours à Djerbahood, sous des cieux très différents. La première fois sous une lumière digne de l’Islande, soleil soudain sur ciel noir de pluie.
Trois jours qu’il pleut depuis notre arrivée à Djerba, ce qui nous gratifie de superbes reflets, rares dans ces contrées proches du Sahara. Les autochtones se réjouissent pour les futures récoltes. Heureusement le soleil revient et un ciel bleu nous accompagnera dans nos futures déambulations. C’est un véritable jeu de piste pour trouver les peintures. Il faut regarder partout. Parfois une simple boite aux lettres est ornée d’un chat, la porte d’un compteur sert de refuge à un scorpion. Cela nous permet de découvrir les recoins insolites du village comme les anciens abattoirs.
Nous sommes toujours surpris. Quel plaisir de détourner ces oeuvres d’art.
Le lendemain le portail est ouvert, au fond de la cour une autre porte est ouverte ! Cette bombe et ce gant deviennent providentiels !
Djerbahood c’est : 250 peintures réalisées par 150 artistes de trente nationalités différentes. L’été dernier, Ils sont venus, une dizaine à la fois, investir les lieux et échanger avec les habitants.
« À ciel ouvert, Djerbahood est une expérimentation de ce que pourrait être un musée du mouvement « Street Art » : conçu dans le respect des normes muséales classiques avec une lumière, une scénographie et un parcours, il se démarque des festivals d’art urbain. Selon le quotidien tunisien Le Temps, il s’agit d’une aventure artistique unique dans l’univers de l’art urbain, un mouvement « en effervescence dans un pays en devenir » selon Mehdi Ben Cheikh, fondateur de Djerbahood et directeur de la Galerie Itinerrance de Paris. » www.itinerance.fr
Béatrice
Merci à tous les 2 pour ce dernier reportage, toujours plus extraordinaire les uns que les autres : je me réjouis toujours de vous lire, dans l’attente de l’Amérique du Sud ! Bon voyage ! On ne risque pas de se rencontrer, mon nouveau périple sera direction le… Japon.Bises genevoises BB
Josiane Bisson
Je reviens d’un petit voyage sur la riviera française,à ST Jean Cap Ferrat,où il fait bon vivre avec des vues superbes.
Je vous remercie de nous faire partager vos photos sur Djerbahood,ces peintures sont surprenantes !
Et bon vent pour votre futur voyage.
Je vous embrasse.
Josiane
Francine LESOURD
Un grand merci à vous deux pour cette participation à votre voyage en Tunisie et ce surprenant
musée en plein air. Vous devez être dans vos préparatifs pour cette grande expédition « Amérique
du sud ». J’espère que vous saurez nous faire rêver comme vous avez su le faire pour l’Islande, des
purs moments de bonheur à vous lire. Je rentre juste du Maroc où j’ai accompagné Jacques Gandini
sur les pistes du Haut Atlas afin de rééditer le tome 1. Le Maroc en mai est un bouquet de verdure
de fleurs, de température agréable, et une population accueillante, heureuse de sortir de longs mois
d’hiver isolée dans la neige. Un grand plaisir…..
Je vous souhaite une belle aventure, à bientôt le plaisir de vous lire.
Amicalement,
Francine.